Dans quelques mois
sort l'adaptation de Gatsby le Magnifique, avec Leonardo DiCaprio,
mais déjà les cosmétiques s'engouffrent dans le revival des années 1930.
La maison Guerlain
ressort des archives l'iconique Liu, un jus composé par Jacques Guerlain en
1929. Son verre noir laqué, ses lettres d'or, son flacon boîte à thé chinoise
et son sillage fleuri inspirent le dernier look de maquillage, dont une poudre
iridescente au précieux vaporisateur poire.
Chez Lancôme,
Peut-Être, grand floral vintage créé par Armand Petitjean en 1937, trône en vitrine de son institut parisien historique, rue du Faubourg
Saint-Honoré.
Les réminiscences de cet âge d'or cosmétique nourrissent également, la collection Noël du make-up Dior avec une minaudière pour fards à paupières, gloss et eye-liner évoquant les grands bals parisiens de l'avant-guerre.
Chez Elizabeth
Arden le Baume de Huit Heures est revisité façon Chrysler Building
(édition New York Beauty) et Laura Mercier va chercher la
palette des couleurs vives de son look Christmas 2012 du côté des toiles de
Tamara de Lempicka.
« L'ère Art déco
est l'une des plus riches en créations parfumées et cosmétiques. Hommes et
femmes prennent conscience de l'hygiène, les produits de beauté se démocratisent
: savons, Cologne, vinaigres de toilette, brillantines et autres pommades.
D'ailleurs, le nombre de références d'étiquettes et de flacons différents
présents encore aujourd'hui dans les salles de marché de l'art est
impressionnant », explique Stéphane Ouaknine, fondateur de La Société Parisienne de Savons.
Alors que Lanvin éditera également en février une minaudière Arpège en émail noir qui épouse les formes iconiques du flacon boule conçu, en 1927, par Armand-Albert Rateau, on se dit qu'on relirait volontiers l'intégrale de Fitzgerald...
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